Le Fury Drone de Lockheed Martin

L’entreprise américaine de défense Lockheed Martin a effectué des essais en vol pour son drone Fury. Celui-ci a démontré une autonomie fiable de plus de 12 heures.

Pour Lockeed Martin, le lancement de la production de son drone Fury approche à grand pas. Au cours des douze derniers mois, la première entreprise américaine et mondiale de défense et de sécurité a en effet réalisé avec succès des séries d’essais de son tout dernier drone d’observation.

Ce dernier a été conçu dans l’objectif de remplir des missions de surveillance électronique, de reconnaissance et de renseignement. Doté d’une hélice silencieuse et d’une envergue de plus de 5,2 mètres, Fury se distingue par son allure très minimale. Sa charge utile peut atteindre 91 kg, ce qui en fait l’un des plus performants de la catégorie des UAS (Unmanned Aerial System) du groupe 3. Le Groupe 1 étant composé des drones légers lancés à la main type RQ-11 Raven, le groupe 5 étant celui des gros calibres type Reaper ou Global Hawk.

Fury n’a nul besoin d’une piste pour décoller ou atterrir. Au lieu de cela, il est tiré dans l’air par une catapulte mobile étendue qui s’accroche à l’arrière des véhicules au sol comme une remorque. Pour l’atterrissage, Lockheed utilise un système dit de « récupération expéditionnaire », qui réceptionne le système sans pilote dans un gigantesque filet.

On sait également que la DARPA, agence du département de la Défense des États-Unis, travaille actuellement sur un système intelligent appelé le SideArm, capable de lancer et récupérer Fury à partir d’un rail placé au bout d’un bras télescopique. Ce qui permettrait de faire planer Fury dans quasiment toutes les situations, aussi bien sur terre qu’en mer.

Ainsi, le gros point fort de Fury est son endurance. Il peut voler jusqu’à 12 heures à 5000 mètres d’altitude pour une charge d’utile de presque 100 kg, ce qui nécessite généralement un drone plus grand. C’est donc un outil redoutable pour les troupes au sol qui peuvent s’appuyer sur le drone pour des mission d’ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance) et de guerre électronique. Pour la propulsion, son moteur silencieux a été testé avec succès.

Plus petit, moins cher et plus flexible, le Fury pourrait donc commencer à effectuer quelques-unes des missions de l’armée américaine. Lockheed Martin souhaite augmenter sa production dans les mois à venir. Comme ses principaux concurrents, tels que Boeing, General Atomics ou Northrop Grumman, la société poursuit donc sa conception de différents produits dans lesquels l’électronique et la technologie jouent un rôle déterminant.

En 2010, sur ses 45,8 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 17,3 milliards provenaient de contrats signés avec l’administration américaine (10,9 milliards dans la défense, 6,6 milliards dans le civil).

En 2013, nous avions évoqué leur futur projet de drone de combat propulsé à partir d’un porte-avions, destiné à l’US Navy pour ses opérations de surveillance et de soutien aux troupes. Le projet prévoit de développer un aéronef doté de capacités d’endurance et de maniabilité lui permettant d’exécuter des opérations dans n’importe quel type d’environnement. La firme prépare aussi secrètement son SR-72, un drone militaire hypersonique qui ne sera pas prêt avant 2030. Sa propulsion correspondrait à six fois la vitesse du son…

En attendant, le groupe aéronautique devra rééquilibrer ses comptes. Celui-ci a publié le 25 avril dernier des ventes trimestrielles inférieures aux attentes, accompagnées de marges d’exploitation en baisse dans plusieurs secteurs d’activité. L’action du premier fournisseur de l’armée américaine a en effet reculé de 1,8% à 271,25 dollars dans les premiers échanges à Wall Street. Mais ça ne devrait pas durer, si on prend en compte la dernière annonce faite au Congrès par l’administration Trump qui souhaite relancer la vente d’avions de chasse F-16 (produits par Lockheed Martin) à Bahreïn. L’an dernier pourtant, Barack Obama avait bloqué cet accord de cinq milliards de dollars, estimant que Manama n’avait pas tenu ses promesses d’amélioration du respect des Droits de l’Homme dans cette île du Golfe Persique.

De la simulation comme au réel

Tour à tour, prenez les commandes d’un simulateur d’avion de ligne , d’un simulateur d’avion de chasse puis d’un hélicoptère Bell 206 ! Vivez l’expérience de vol la plus complète avec ces trois philosophies du vol diamétralement opposées ! Relèverez-vous le défi ? Simulateur d’avion de ligne L’expérience sur simulateur d’avion de ligne, vous permettra de faire plusieurs tours de pistes sur les aéroports de votre choix. Réalisez le décollage et l’atterrissage après avoir visité les environs de l’aéroport, sous les conseils avisés de votre instructeur pilote professionnel. Choisissez vos destinations parmi une base de données de plus de 24000 aéroports dans le monde. Profitez des multiples paramètres de nos simulateurs pour piloter de jour, de nuit, au coucher ou lever du soleil, sous la pluie ou par beau temps. Nous composons une séance de vol selon vos envies ! Le commandant de bord, c’est vous ! Simulateur d’avion de chasse Après un rapide briefing, enfilez la combinaison du pilote de chasse pour entrer totalement dans la peau du personnage ! Aux commandes de l’un de nos simulateurs d’avions de chasse, réalisez des missions parmi les plus périlleuses. Après une bonne prise en main de l’appareil en réalisant des figures de voltige (vrilles, tonneaux, etc.), lancez-vous dans un vol en patrouille, une mission de surveillance ou dans un combat aérien acharné ! Le simulateur est la réplique d’un F-16 Fighting Falcon, l’un des avions de chasse les plus répandus et les plus performants au monde. Encore en service, il est utilisé par plusieurs armées nationales. Simulateur d’hélicoptère Après avoir réussi votre premier décollage aux commandes d’un simulateur d’hélicoptère, profitez du paysage à New York, Moscou, la Côte d’Azur ou encore le Grand Canyon. Une fois avoir bien pris en main l’appareil, tentez des destinations plus exotiques comme les plages de sable blanc de Saint Martin pour une visite grandeur nature de cette île des Caraïbes. A lire complètement sur Simulateur de Vol.