Le challenge de la rénovation des Mirages

Le projet de loi de finances 2016, dans la partie Défense, prévoit le lancement de la phase d’industrialisation de la rénovation à mi-vie de la flotte de Mirage 2000D dès la fin de l’année 2015. Ceux-ci ne seront en effet pas retirés du service actif avant 2030, nécessitant donc quelques travaux de modernisation. Une rénovation « cruciale », selon l’ancien chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Denis Mercier, qui déclarait en avril 215 que la cible fixée « pour tenir dans la durée » était de 55 Mirage 2000D modernisés. Le PLF 2016 ne rentre pas dans les détails des modifications qui seront apportées aux avions spécialisés dans l’attaque au sol et l’assaut dans la profondeur, mais précise tout de même que la rénovation traitera des « obsolescences techniques », tout en apportant une capacité de tir canon air-sol et de missile d’autoprotection air-air MICA infrarouge. Si le Livre Blanc 2013 prévoyait la livraison de six exemplaires rénovés d’ici la fin de la LPM en 2019, le document concernant le projet de loi de finance 2016 se montre plus vague, se contenant d’évoquer de « premières livraisons » en 2019. L’armée de l’air possède à l’heure actuelle une flotte de 63 Mirage 2000D, dont la mise en service date de 1993. Selon le dernier bilan du général Mercier en avril dernier, 30% du personnel affecté aux 2000D est projeté en opération « en permanence ». Un constat qui a notamment amené à déployer des Mirage 2000N en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal, afin d’alléger la charge sur les aviateurs mettant en œuvre les 2000D. Source: challenge commercial

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Swiss développe de nouvelles routes

La compagnie aérienne Swiss dévoile progressivement les dates des routes sur lesquelles ses Boeing 777-300ER seront déployés, New York restant a première à partir du début février 2016. L’arrivée en janvier prochain des neuf Triple Sept dans la flotte de la compagnie aérienne suisse, où ils remplaceront progressivement des Airbus A340-300, se traduit de plus en plus dans les systèmes de réservation au départ de l’aéroport de Zurich-Kloten. New York-JFK sera la première destination du 777-300ER, avec quatre rotations hebdomadaires à partir du 21 février 2016. Sont ensuite programmés des vols vers Montréal le 27 mars, vers Hong Kong le 10 avril, vers Los Angeles le 9 juin (ces trois destinations devenant quotidiennes pendant juillet et août), puis vers Bangkok à compter du 8 juillet, vers Sao Paulo le 1er août et vers San Francisco le 1er septembre. Ces dates peuvent encore changer en fonction des livraisons. La filiale suisse du groupe Lufthansa, qui a commandé pour elle les neuf 777-300ER, a choisi une configuration pour 8 passagers en Première, 62 en classe Affaires et 270 en Economie (340 places au total, 121 de plus que les A340-300 et 104 de plus que les A330-300) ; les nouvelles cabines ont été dévoilées la semaine dernière. Rappelons que tous les 777-300ER disposent d’une connexion sans fil à internet haut-débit. Les six premiers A340 qui quitteront la flotte de Swiss seront restitués à leur société de leasing ; entre 2017 et 2018, trois autres seront mis en service par la filiale Edelweiss Air.

Vers un nouveau supersonique

La conquête supersonique reprend et c’est une bonne chose. Le groupe aérospatial américain Lockheed Martin a remporté un contrat de recherche auprès de la Nasa pour travailler sur la conception d’un avion de transport de passagers supersonique silencieux et abordable, selon l’Agence spatiale américaine lundi. Pour les travaux préliminaires sur ce projet, Lockheed Martin recevra environ 20 millions de dollars sur 17 mois. Ce contrat est «un premier pas vers un possible retour des jets de passagers supersoniques, mais plus silencieux et économiques», précise la Nasa. Celle-ci fait apparemment référence au Concorde, le supersonique franco-britannique, dont le dernier vol a eu lieu en 2003, qui était bruyant et cher. «La Nasa travaille dur pour développer des avions de transport plus écologiques, plus sûrs et plus silencieux capables également de voler plus vite», a déclaré le patron de la Nasa, Charles Bolden, en dévoilant ce projet à l’aéroport Ronald Reagan de Washington. Dans le domaine de l’aviation, la Nasa aimerait dans les dix prochaines années réduire la consommation de carburant, les émissions polluantes et le bruit, avec des innovations dans la conception des avions qui s’éloignent des formes conventionnelles. L’équipe qui est menée par Lockheed Martin comprend plusieurs sous-traitants, dont GE Aviation et Tri Models Inc. Une fois que les études de faisabilité auront été effectuées sous la supervision de la Nasa, celle-ci demandera aux entreprises de soumettre des projets pour construire un appareil expérimental pouvant être piloté et capable de voler à des vitesses supersoniques. Selon la Nasa, cet appareil expérimental pourrait voler vers 2020. La Nasa évoque un avion dont la signature sonore s’apparentera à «un battement de coeur», un bruit sourd plutôt qu’un bang perturbateur, caractéristique des vols au-delà de la vitesse du son. «Développer, construire et faire voler un tel appareil expérimental silencieux est la prochaine étape logique dans notre démarche pour permettre à l’industrie aérospatiale de décider de se lancer dans le voyage supersonique destiné au public», a souligné Jaiwon Shin, responsable de la mission sur la recherche aéronautique de la Nasa. Des société privées se sont déjà lancées dans la course au supersonique commercial. La société américaine Aerion, prévoit ainsi de construire un jet supersonique conçu en partenariat avec Airbus, pour lequel elle a déjà un premier client, la compagnie de jets privés Flexjet. Il s’agit d’un petit avion capable de transporter à Mach 1,5 (1.930 km/h) une douzaine de passagers prêts à payer le prix fort. Airbus a aussi imaginé un modèle qui pourrait atteindre 5.500 km/h, un hypothétique projet pour lequel il n’a pour l’instant déposé que des brevets.

Airbus devant Boeing

Grâce à un contrat de dernière minute avec la compagnie à bas coûts Wizz Air, Airbus aura remporté plus de commandes que Boeing au Salon du Bourget cette semaine. L’avionneur européen aurait reçu un total de 54 milliards de dollars de commandes (fermes et options), contre 50,2 milliards pour l’américain. Toutefois, si on ne prend en compte que les commandes fermes, c’est Boeing qui remporte la partie. Airbus aura remporté plus de commandes que Boeing au Salon du Bourget cette semaine, grâce à un contrat de dernière minute avec la compagnie à bas coûts Wizz Air, qui s’ajoute à une demande toujours soutenue des compagnies asiatiques. Airbus affiche 421 commandes au total pour un montant global de 57 milliards de dollars (50 milliards d’euros), contre 331 commandes et 50,2 milliards de dollars pour Boeing. « C’est plus que ce que je prévoyais personnellement », a déclaré Fabrice Brégier, le président exécutif d’Airbus, lors d’une conférence de presse jeudi, quelques minutes après l’annonce d’une commande de 110 avions par Wizz Air, la première compagnie low-cost d’Europe centrale et orientale, un contrat signé après une nuit de négociations. « Cela confirme que la tendance de marché est favorable », a ajouté Fabrice Brégier. Avant le Salon du Bourget, de nombreux observateurs s’attendaient à ce que celui-ci soit moins animé que les précédents, l’accent étant mis davantage sur la volonté des constructeurs d’augmenter leur cadence de production pour livrer des carnets de commandes records que sur la conquête de nouveaux contrats. Fabrice Brégier a ainsi déclaré que les fournisseurs d’Airbus risquaient de perdre du chiffre d’affaires s’ils n’acceptaient pas de s’adapter à l’accélération des cadences et le directeur commercial du groupe européen, John Leahy, a souligné qu’Airbus travaillait déjà avec deux motoristes pour ses monocouloirs. Les industriels présents au Bourget n’ont pas eu l’occasion de faire des annonces majeures sur de nouveaux produits cette année. Airbus a expliqué qu’il continuait d’étudier le bien-fondé de lancer une version remotorisée ou une version allongée de son très gros porteur A380, tandis que Boeing explique n’avoir pris pour l’instant aucune décision sur un éventuel nouveau modèle de milieu de gamme appelé à remplacer le 757. Leur « challenger » canadien Bombardier s’est quant à lui concentré sur la démonstration du nouveau CSeries, qui a effectué au Bourget son premier vol lors d’un salon, mais il n’a enregistré aucune nouvelle commande pour cet avion, avec lequel il entend pourtant défier Airbus comme Boeing sur le marché court-courrier. Bombardier avait toutefois prévenu avant le Salon qu’il ne s’attendait pas à signer des contrats cette semaine. Mais il a publié les résultats d’essais qu’il présente comme supérieurs aux attentes.

Survol de Miami en hélicoptère

vol hélicoptère Miami

Embarquez pour un vol de 15mn au départ de l’héliport de Miami pour découvrir la ville depuis les airs. Vous découvrirez ainsi certaines des plus belles plages de la Côte Est Américaine, ainsi que de nombreux points d’intérêts. Ce tour dure 15mn mais vous pouvez choisir également sur place de rallonger le vol en hélicoptère pour vous permettre d’aller plus loin.

Lors de votre vol en hélicoptère à Miami, vous survolerez notamment les plages de Miami Beach, et du quartier de South Beach, reconnu pour son décor Art Déco, mais aussi le Stadium de l’équipe de football des Miami Dolphins, puis Downtown Miami, et Key Biscayne.

Ce survol de Miami en hélicoptère vous donnera l’envie d’approfondir votre visite sur place et vous offrira un point de vue inégalé pour admirer la ville depuis les airs.

Le tarif est environ de 85 euros pour un vol de 15mn et de 150 euros pour un plus grand tour.

Plus d’infos sur : http://www.miamihelicopter.com

Survol de Barcelone en hélicoptère

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Faites un survol de Barcelone en hélicoptère pour admirer la ville catalane et ses monuments de manière panoramique, dans les airs. Si certains des monuments de Barcelone sont impressionnants depuis la terre ferme, ils le sont encore plus depuis les airs, comme la superbe Sagrada Familia. Ce vol en hélicoptère peut se faire soit le matin, ou l’après-midi. Cette expérience de survol en hélicoptère de Barcelone est un moyen idéal de s’orienter pour tous les visiteurs de Barcelone.

Vol en hélicoptère Barcelone – parcours de 15mn
En décollant de l’hélipad sur le port commercial de Barcelone, votre hélicoptère vous emmène survoler la Sagrada Familia, le Parc Guell, le stade de Camp Nou, les plages de Barceloneta, le Port Olympique, la Tour Agbar (le cornichon), le stade Olympique, le parc touristique Tibidabo, mais aussi l’architecture de la ville, de l’Eixample, du port commercial et du Château de Montjuic.

Vol en hélicoptère Barcelone – parcours de 50mn
Vous ferez d’abord le parcours en hélicoptère de 15mn, puis une fois le tour de la ville effectué, vous prendrez la direction de Montserrat à 50km dans les terres, un massif rocailleux très importante dans la culture catalane, avec son monastère. En chemin, vous aurez le plaisir d’admirer les superbes paysages de vallée de Llobregat et de la région de Barcelone.

Pour en savoir + allez sur le site du prestataire de ce vol en hélicoptère à Barcelone.

Des drones pour cartographier les récifs du Mexique

11357818_861885723847979_969131541_nChercheur à l’Institut des sciences marines et de la pêche de l’Université Veracruzana (UV), José Bello Pineda est un pionnier, au Mexique, dans l’étude et le recensement des récifs coralliens à l’aide d’images satellites et aériennes. Ses travaux ont permis de réaliser la première carte à grande échelle du récif Alacranes, le plus grand récif corallien du golfe du Mexique situé à 130 km au nord des côtes du Yucatan. L’objectif est avant tout de développer des cartes précises des écosystèmes et des espèces qui les composent, afin de fournir aux autorités les outils nécessaires pour la prise de décisions en matière de gestion des récifs coralliens. Si les photos satellites permettent d’avoir une vision à grande échelle du récif, la résolution des images n’est pas assez précise pour étudier certains processus présentant des variations beaucoup plus locales. Depuis 2007, le chercheur étudie donc les récifs du golfe du Mexique grâce à des ballons dirigeables gonflés à l’hélium pour réaliser ses clichés. Depuis peu, il utilise également, avec l’appui d’une équipe de l’Université de la Mer de Puerto Angel, dans l’Etat de Oaxaca, des drones qui lui permettent d’améliorer le processus de collecte des données. La Commission National des Aires Naturelles Protégées (CONAMP) a d’ailleurs utilisé les cartes issues des travaux de José Bello Pineda comme base du premier programme de gestion du Parc national du récif Alacranes.

Baisse des recherches du MH370

53270dd4b1d15L’un des bâtiments oeuvrant dans le cadre de la poursuite des recherches du Boeing 777 de Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014, va être incessament sous peu retiré des opérations, de manière définitive. Le navire, GO Phoenix, servait à ravitailler les deux autres vaisseaux utilisés les Fugro Discovery et Fugro Equator. Ces deux derniers, qui ont par ailleurs subi un processus d’hivernisation en prévision des mois à venir dans l’hémisphère sud, ont rejoint le port de Fremantle ou ils ont refait le plein de combustible et de denrées. Actuellement, plus du 3/4 de la zone de recherches s’étendant sur 60 000 km2 ont été examinés par ces bateaux. En l’absence de localisation de l’épave de l’appareil, il est prévu d’étendre cette zone de recherches sur 120 000 km2.

Simulateur d’avion de chasse à Lyon

Devenez pilote de chasse pour une heure, à bord d’un simulateur de vol unique en Europe. Après avoir enfilé votre combinaison et votre casque de vol, hissez-vous à bord de la réplique exacte d’un cockpit de F-16 Lockheed-Martin et découvrez les joies d’un vol en avion de chasse. Le cockpit n’est pas sur vérins à gaz, mais face à un écran convexe qui offre une vue à 180 degrés. Et dès que la simulation commence, vous êtes bluffé par la qualité de la simulation. De tels simulateurs existent aux Etats-Unis, mais emploient un seul projecteur pour créer l’illusion. Ici, ce ne sont pas moins de 5 projecteurs qui contribuent à rendre le paysage au plus proche de la réalité. Où que votre regard se pose, il n’y a pas de rupture dans la simulation. L’immersion est totale. Dès que vous changez de trajectoire, tentez un break ou un tonneau, le paysage tout entier se meut autour de vous. Lorsque vous effectuez un vol dos, vous voyez la terre défiler au-dessus du cockpit, comme si la terre était devenue un plafond ! Cette immersion visuelle totale est assez incroyable, et votre cerveau est parfois convaincu d’avoir la tête en bas ! Il vaut mieux d’ailleurs éviter d’enchaîner les figures trop vite : on peut rapidement avoir le tournis, voire la nausée en voyant le décor tourner en tous sens.

simulateur avion de chasse
Ce qui serait dommage, le meilleur restant encore à venir. Car qui dit avion de chasse dit évidemment combat aérien. Et c’est dans l’engagement aérien que l’expérience devient vraiment extraordinaire. Lorsque des appareils ennemis apparaissent sur votre radar, lorsque l’un avion vous prend en chasse ou qu’un missile vous colle au train… cela a beau n’être qu’une simulation : l’adrénaline qui coule dans vos veines est, elle, bien réelle !
Mais le plus de cette expérience reste encore à venir : les simulateurs de vol sont connectés. Et l’expérience trouve son véritable potentiel lorsque vous vous affrontez entre amis dans le ciel virtuel. Pour l’expérience, le pilote instructeur vous a donné à chacun un surnom tiré de Top Gun. Vous êtes désormais Maverick, Iceman, Goose ou Viper. Et tout le temps que dure le vol, vous vous prenez tellement au jeu que vous en ressortez épuisé. Une expérience de vol à tester absolument ! Suivez le lien pour en savoir plus sur ce simulateur d’avion de chasse.